Allergies respiratoires
Allergies : le mal du siècle avec les allergies respiratoires (pollens, moisissures, acariens)
Les allergies respiratoires déclenchées par les pollens, les moisissures, les acariens et également la pollution font partie de la grande « famille » des allergies qui est aujourd’hui reconnu comme le « mal du siècle ». D’ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les allergies au quatrième rang des maladies chroniques dans le monde après le cancer, les pathologies cardiovasculaires et le sida. Plus inquiétant encore, l'organisation estime que, d'ici à 2050, une personne sur deux sera allergique. En France, 25 à 30 % de personnes en souffrent aujourd'hui. Un nombre qui a doublé en 20 ans, et notamment chez les enfants et les adolescents.
Pour la grande majorité des personnes souffrant d’allergies respiratoires, le calvaire se traduit par des yeux irrités, le nez qui coule, de la toux et des difficultés à respirer, et ce au simple contact de poussières, de poils de chat, de particules polluantes ou de pollens disséminés par le vent. Avec des périodes culminantes comme l'arrivée du printemps, porteur de son fameux rhume des foins, et les pics de pollution présents quand le beau temps s’installe durablement.
Loin d'être anodin, ce mal en augmentation exponentielle sur toute la planète est en passe de compter parmi les pathologies du siècle.
Mais d'où nous viennent ces allergies et pourquoi cette soudaine flambée, alors que la maladie n'était pas un sujet dans les années 50, 60 et même 70?
Selon les données gouvernementales (1) élaborées à l’aide des évaluations des réseaux de surveillance de la qualité de l’air, les sources de la gêne respiratoire proviennent :
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à 50% des pollens venant des arbres (bouleau, aulne, cyprès, noisetier, etc.) et des herbacées (vulpin, ambroisie, armoise, etc.) ;
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à 10% des moisissures : il s’agit de champignons microscopiques qui se répandent sur tous les supports - multiplication favorisée par les périodes humides du printemps -
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à 40% des acariens, poils d’animaux, et poussières diverses.
Denise-Anne Moneret-Vautrin(2), professeur à la faculté de médecine de l'université Henri-Poincaré de Nancy explique : «L’allergie, c'est une réponse inappropriée et excessive du système immunitaire lorsque l'organisme est mis en contact avec une substance étrangère identifiée à tort comme dangereuse. C'est une maladie multifactorielle, complexe, qui peut survenir à tout moment, à n'importe quel âge.»En fait, il s'agit d'une défaillance du système immunitaire qui se met en branle mal à propos. Et ce dysfonctionnement peut avoir une multitude de facteurs déclenchants.
Le plus notoire et le plus répandu reste le pollen. Le mal est saisonnier. Il apparaît au printemps et disparaît en été. Il se manifeste par des crises d'éternuements, des démangeaisons nasales, des conjonctivites, le nez qui coule, avec le risque de complications et de dérive vers un asthme chronique. Or la maladie semble se développer alors qu'il n'y a pas plus d'arbres ou de fleurs qu'auparavant. Et peut-être même moins, compte tenu de l'urbanisation galopante.
Que s'est-il passé? Les pollens ont-ils changé? Notre organisme y est-il plus sensible? Les allergologues mettent en cause la pollution de l'air et les particules dégagées par les gaz d'échappement des automobiles. «Ces derniers libèrent du dioxyde d'azote (NO2), lequel pourrait modifier la structure biochimique des pollens et stimulerait leur puissance, explique le Pr Michel Aubier, chef du service de pneumologie de l'hôpital Bichat. Les allergènes fixés sur les particules émises par les moteurs diesel pénètrent aussi plus profondément dans l'appareil respiratoire.»
Christine Rolland, directrice de l'association Asthme & Allergies, observe : «L'origine de la flambée d'allergies est concomitante au premier choc pétrolier. Un événement à l'origine de mesures d'économies d'énergie dont l'isolation et le calfeutrage des habitations.» (3) Celles-ci seraient-elles ainsi devenues des bouillons de culture où prolifèrent microbes, acariens et moisissures ? Les intérieurs semblent de plus en plus confinés et le plus souvent mal ventilés et mal aérés. Et, si dans les bâtisses anciennes, l'air se renouvelle toutes les trente minutes en moyenne, il faut compter au moins dix heures dans un bâtiment moderne bien isolé. En outre, les rejets de tabac, le monoxyde de carbone et les substances chimiques et composés organiques volatiles issus des peintures et autres produits d'entretien amplifient le phénomène. Un cocktail d’allergènes très agressif, à l’origine de nombreuses gênes respiratoires !
Pollution et gaz d’échappement, pollens et leurs modifications, mauvaise ventilation des habitations... les explications de l’augmentation des allergies ne manquent pas. Cependant, selon l’association « asthme et allergies », les Français continuent de méconnaître l’allergie et à se résigner alors que des traitements efficaces existent.
Des approches énergétiques telles que les méthodes de traitement énergétique des allergies en proposent, et permettent de triompher enfin de toutes ces gênes respiratoires qui nous empoisonnent la vie !
(1) « Vie publique » 24 avril 2019
(2) Article du figaro-santé « allergies, le mal du siècle », 21/03/2014 (3) Association « Asthme et allergies »,13 décembre 2017